© Doudou

• NOM : Puedos • PRÉNOM(S) : Jorgue • NÉ(E) LE : 07 juillet 1926 • À : Saragosse • AGE : 15 • ORIGINE : Hispano-belge • UNITÉ : Unité A • MATRICULE :  A1A4

• POIDS : 65kg • TAILLE : 1m80 • CORPULENCE : grand et mince • YEUX : bleu électrique • CHEVEUX : bruns • AUTRE : RAS

• PHOBIE :N'est pas quelqu'un de réellement froussard. Il a un peu le vertige. • CARACTÈRE : (10 lignes minimum) Jorgue est quelqu’un d’assez je-m’en-foutiste, d’assez solitaire aussi. Il aime bien avoir de la compagnie, mais il ne cherche pas spécialement à réellement s’attacher aux gens. C’est pour cela qu’il ne se rend pas forcément compte de certaines réalités sociales : il n’hésitera pas à parler ouvertement et honnêtement, même si  cela doit blesser son interlocuteur. Pour lui, cela n’a pas beaucoup d’importance. Il est plutôt sportif, et il aime se mettre en danger. Au niveau des performances scolaires, il est moyen, alors qu’il travaille plutôt consciencieusement.  Il a besoin de beaucoup d’attention de la part du prof, ce qui est rarement le cas à l’école. Ce sera sans doute plus le cas à MIS, puisque le système est différent.

• NAISSANCE :Je suis né dans une dictature, j’ai presque cru que je mourrais dans une dictature ! Ma mère était belge, mon père espagnol, voilà donc l’origine de ma drôle de combinaison de nationalités. Le 07 juillet 1926, à Saragosse, près des Pyrénées, au nord de l’Espagne. Je ne suis toujours pas sûr d’avoir voulu voir le jour un jour. Il faisait chaud cette année-là, très chaud. Aussi, ma mère soufra un peu lorsque je sortis. Heureusement, il n’y eu pas de répercussion grave sur sa santé.

• ENFANCE :Je suis trop petit pour me souvenir de tout, d’ailleurs, je ne me souviens de rien en fait… Mais bon, à l’école, j’ai appris tout ça : en 1930 le dictateur Primo de Rivera s’exile pour plusieurs raisons (une crise économique et la contestation du peuple) suivi en 1931 par le roi. Cette même année, la Seconde République d’Espagne est créée. Quitte de la dictature alors ? Il faut croire que oui, en tous les cas. La belle vie du coup ? Non pas pour autant. En 1936 éclate une guerre civile horrible entre les républicains et nationalistes. Et mon père est envoyé au front. Je ne le reverrai plus jamais ensuite. Je ne l’aimais pas particulièrement parce qu’il était assez violent, donc cela ne m’a pas affecté plus que ça. En tous les cas, ces premières années de ma vie n’ont rien eu de particulier pour moi, je vivais ma vie tranquillement, j’allais à l’école, je me faisais des copains, je jouais dans mon jardin.Après 1936, c’était moins chouette, quand même. Il y avait des soldats dans la rue, c’était plus angoissant. Et puis, je commençais à comprendre des choses, parce que je grandissais. Et puis, un jour, j’avais 11 ans, on était au milieu de la guerre, je rentrais de l’école et je vis ma mère faire les bagages, précipitamment. Elle semblait avoir peur, elle tremblait. Elle tourna la tête pour voir qui était rentré, elle avait des larmes aux yeux. Elle ne semblait pas vouloir parler, pas tout de suite, elle ne semblait pas capable de prononcer les mots que je devinais déjà. Aussi, elle me tendit un papier Sali, où l’on arrive à peine à déchiffrer l’information que papa était mort. J’ai pris ma maman dans mes bras – chose relativement rare – j’étais plus triste pour elle-même que pour moi-même. Elle se calma, avant de me dire que nous allions emménager en   Belgique, où elle avait de la famille. Nous nous y sommes rendus en avion. Et ce fut plus facile que je ne le crus, très honnêtement. Nous avions la nationalité belge, en même temps. Il faisait beaucoup plus froid à Bruxelles, mais au moins n’y avait-il pas de soldats. Mais première difficulté, je ne parlais aucune des langues nationales du pays. Aussi, j’appris le français intensément durant les années suivantes. Jusqu’à l’invasion de l’Allemagne en fait, en mai 1940.Un jour, je rentrai de l’école tranquillement vers la maison que nous occupions. Je mets bien le verbe à l’imparfait, parce que lorsque je pénétrai dans le hall, je savais que ce n’était plus le cas : tout avait été mis sans dessus dessous, et plus de traces de maman. Que faire alors ? Prévenir la police ? Elle devait déjà être envahie par la Wehrmacht, l’armée allemande qui avait envahi la Belgique. Je sonnai chez les voisins, peut-être sauraient-ils me guider.

• ARRIVÉE À L'INSTITUT :Son regard triste en me voyant me disait tout. Il m’expliqua que des agents de la Wehrmacht étaient venus prendre ma mère, et avaient cherché après moi. Pensant que j’étais caché quelque part, ils ont retourné l’appartement. Sans succès puisque j’étais devant eux. Bref, j’étais en danger, et ma mère l’était sans doute plus que moi. Il brisa tout espoir de la retrouver en me disant que ce serait probablement impossible, et me parla d’un orphelinat en Angleterre, un peu spécial, où j’aurais tout à fait ma place et où je serais vraiment en sécurité… MIS ! Mon voisin avait visiblement de bonnes relations, parce que je pus voyager tranquillement dans un paquebot en direction de l’île britannique. Une voiture vint me chercher au port et me mena en silence à l’orphelinat. Pourquoi donc autant de secrets ?

• FAMILLE :Jorgue n’a plus de famille proche. La famille proche de sa mère était trop vielle et morte depuis leur arrivée. Le père est en effet mort au front. La mère a été torturée puis tuée. Il semblerait qu’elle ai été impliquée dans quelque chose de bien étrange, et de bien secret. Mais la vie de Jorgue est de toute façon, à présent, composé de secrets…

Nom de l'agent:
Choix des cours:

• Ma/mes langue(s) maternelle(s) : Espagnol et français
  
• Choix de la nouvelle langue :russe
  
• Mes deux sports de combat:Taekwondo & Boxe