JULIAN
HAYES
 © Guillaume Canet | • NOM : Hayes
• PRÉNOM(S) : Julian
• NÉ(E) LE : 12/03/1914
• À : Camberley, Surrey
• AGE : 27 ans
• NATIONALITÉ : Britannique
• SPÉCIALITÉ : Contrôleur
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• POIDS : 76 kg
• TAILLE : 1 m 80
• CORPULENCE : Élancé mais musclé
• YEUX : Marrons
• CHEVEUX : Châtains
• AUTRE : Légère claudication.
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• PHOBIE : RAS
• CARACTÈRE :
Julian a la réputation d’être de bonne constitution. Comprenez qu’il a plutôt bon caractère ! C’est un homme posé, qui a eu la chance de bénéficier toute son enfance d’une mère douce et aimante qui, tout en lui épargnant le pire, ne cherchait pas non plus à le ménager trop ouvertement. Fils unique, orphelin de père, il a longtemps cherché une figure paternelle avant de réaliser qu’il avait mieux à faire : s’occuper lui-même des plus jeunes. Souriant, c’est un homme parfois réservé avec ses semblables, un homme qui préfère écouter que parler, mais sur lequel on peut compter, fiable et qui ne rechigne jamais à la tâche.
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NAISSANCE :
Julian est né à Camberley, dans le Surrey, au sud-ouest de Londres au début de la première guerre mondiale. Son père était instituteur, sa mère couturière, et tous deux étaient mariés depuis moins d’un an lorsque l’enfant s’annonça. Ils habitaient un petit appartement londonien au-dessus de l’école, mais la situation géopolitique étant ce qu’elle était, son père préféra démissionner pour mettre sa femme et son futur enfant à l’abri à la campagne. C’est ainsi qu’ils échouèrent à Camberley. Bien évidemment, les responsabilités paternelles n’étaient pas les mêmes, et le salaire était moindre, mais la sécurité de sa famille n’avait pas de prix pour Percy Hayes.
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ENFANCE :
Et il se jugea bien inspiré quand il fut mobilisé, à l'automne, quelques mois seulement après la naissance de son fils, au sein des forces alliées ! De cette période, Julian ne garde que très peu de souvenirs, en dehors de la mélancolie de sa mère, sentiment qu'il n'identifia pour ce qu'il était que bien plus tard, bien sûr. Son père mourut en France en mars 1915, lors de la bataille de Champagne, si bien que Julian n'eut jamais réellement l'occasion d'apprendre à le connaître. Il grandit sous l'œil vigilant de sa mère, en fils unique protégé autant que possible, mais néanmoins très conscient des difficultés qu'elle avait à joindre les deux bouts. La guerre avait ruiné tous les pays d'Europe, la rancœur s'était installée chez chacun des protagonistes...
Julian et sa mère, Élisabeth, regagnèrent Londres en 1922. L'Angleterre faisait, lentement certes mais sûrement, sa révolution industrielle, la croissance économique n'ayant jamais été si forte en Europe, en dehors de l'Allemagne sans doute. C'étaient les « années folles », celles de l’émergence de toutes les libertés, et grâce à son métier de couturière, Élisabeth ne manquait pas d'ouvrage. Prévoyante de part sa situation de veuve, encore meurtrie par ses années de galère à Camberley, elle mit de côté un vrai petit pécule, qui leur sauva la mise en 1929, lors de la crise. Elle put offrir des études à son fils qui obtint son diplôme en 1933. Mais ses souvenirs de cette année-là sont entachés par un événement qu’Élisabeth prophétisait déjà comme une catastrophe : celle de l'accès au pouvoir d'Adolf Hitler.
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VIE ADULTE :
Porté par la situation géopolitique autant que par son admiration pour un père mort au combat, Julian intègre la Royal Air Force quelques mois plus tard. C'est avec inquiétude qu'il voit l'Allemagne gagner peu à peu en puissance en se remilitarisant, et son chef gagner en ambition. Sa détermination au sein de l'armée de l'air britannique n'en est que raffermie, il gagne rapidement du galon, de pilote officier, puis officier volant, il devient bientôt lieutenant d'escadron et enfin, en septembre 1939, lorsque Hitler envahit la Pologne et que la France et l'Angleterre réagissent enfin, chef d’escadron. Le mois suivant, il épouse Ashley, voisine et bonne amie depuis son retour à Londres en 1922.
La Royal Air Force joue un rôle croissant dans l'effort de guerre, et permet au Royaume-Uni de ne pas perdre le contrôle des airs, mettant sous pression toutes les régions d'Allemagne à sa portée. C'est bientôt le début de la Bataille d’Angleterre, dès Juillet 1940, et Julian supplie Ashley et Élisabeth de quitter Londres. La jeune femme est enceinte de quelques mois, vivant rappel d'une situation déjà vécue lors de la première guerre. Bien évidemment, l'une et l'autre s'y refusent. Julian s'épuise en vols successifs au sein du 11 Group de l'Air Vice Marshall Keith Park, chargé de couvrir le sud de l'Angleterre et Londres.
Son appareil est abattu en vol le 22 décembre 1940, alors qu'il venait d'apprendre le décès de sa femme, son enfant à naître et sa mère dans un bombardement de Londres, durant le Blitz.
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ARRIVÉE À L'INSTITUT :
Miraculé ayant réussi à s'éjecter au-dessus de la Manche, Julian est néanmoins gravement blessé. Il passe plusieurs semaines dans un hôpital militaire, à lutter d'abord pour sa vie, ensuite pour retrouver sa pleine motricité. Il y parvient presque, ne gardant pour seule séquelle qu'une légère claudication de la jambe droite, claudication qui lui interdit malheureusement désormais de rejoindre son escadron au sein de la RAF. Perdu, sans famille ni perspective d'avenir, il est sur le point de plonger dans la dépression lorsque surgit dans sa chambre d'hôpital une jeune femme visiblement de bonne famille, au regard franc et assuré : Miss Stevenson.
C'est ainsi qu'il rejoint les rangs du MI6 tout d'abord, pour une formation intensive à toutes les techniques d'espionnage des agents secrets. Et qu'en Juin 1941, il est intègre le Modern Institut of Seafront pour poursuivre une guerre qui, loin d'être terminée, s'est juste transformée.
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FAMILLE : Aucune.
Sujet: Julian Hayes 
Ven 27 Juin - 11:58
